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Les Gaules de Jules César et Charles VIII

- Les ancêtres des Français:  celtes ou gaulois ?

- Le problème de la localisation d'Alésia et de la construction du mythe de l'identité française...Vidéos : César Exagère de Thierry Secretan, 2003 / Public Sénat : débat

- Les cartes : la Gaule de César (- 50) et la France de Charles VIII et de Robert Gaguin (1485), continuité ou rupture ?

- Repères chronologiques de la conquête

- Vidéo : César le conquérant de la Gaule

- Raymond Queneau. Morale élémentaire. Falaise indécise...

- Sources, bibliographie et sitographie, 25 archéologues répondent aux défenseurs de « l’Alésia » du Jura

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 Abraracourcix et Astérix en cure thermale dans la région de Gergovie

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Les ancêtres des Français:  celtes ou gaulois ?

Ceux que nous appelons aujourd’hui « les Gaulois », appartenaient à un ensemble « celte » beaucoup plus étendu. Ces peuples étaient répartis sur un territoire divisé en « tribus », possédant des langues et une organisation sociale très similaires. Les « Germains » ne sont en fait que les Celtes à l’est du Rhin (en latin, « germain » signifie « du même sang (du même père) », on parle encore aujourd’hui en français du « cousin germain » comme cousin le plus proche.)

Les Gaulois s’appelaient eux-mêmes « Celtes », ce sont les Grecs qui les désignaient sous le terme de « Galates » (une « tribu » celte, composée de trois peuples, installée en Asie mineure, la Galatie), repris en latin sous la forme « Gallus/Galli ».

L’aire d’influence et d’implantation des Celtes est donc très étendue. Réputés pour leur cavalerie, ils seront engagés comme mercenaires à Syracuse, à Carthage ou encore dans l’armée d’Alexandre le Grand...

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Europam sive Celticam Veterem. Abraham Ortelius. 1595

La société gauloise connaît une organisation fondée sur la tripartition fonctionnelle typique mise en lumière par Georges Dumézil grâce à ses études linguistiques sur la civilisation des Indo-Européens (compte rendu.) La société gauloise se structurait autour de trois classes : celle du clergé (les druides) et celle de la noblesse des chevaliers (réunies en assemblée), celle du peuple (non représentée).

Au contraire, dans la République de Rome (fondée en –509 par la révolte engendrée par le suicide de Lucrèce et la condamnation à l’exil du roi Tarquin le superbe, dernier roi Etrusque) toutes les classes, noblesse – Chevaliers – Plèbe, se réunissent en assemblées, et tous les citoyens sont susceptibles d’être élus à une fonction de la magistrature et d’intégrer la classe de la noblesse de robe.

Il reste très peu de traces écrites de la civilisation gauloise. Les savoirs se transmettaient oralement. On trouve néanmoins quelques inscriptions funéraires en alphabet grec, sous l’influence de Marseille, une colonie grecque fondée vers -600. Les sources historiques sont donc essentiellement archéologiques ou d’origine gréco-latine.

Forçant les géographes de l’époque à revoir leur copie, c’est en fait Jules César qui donne la définition actuelle de la Gaule dans son livre "La Guerre des Gaules".

Réputée avoir été écrite à Bibracte dans le Morvan, à l’endroit même où le Vercingétorix, fils du roi Averne Celtillo, avait été désigné Général de toutes les armées par les nobles gaulois réunis en assemblée.

On retrouve dans cette ''réputation", de l'endroit où César aurait rédigé le mythe officiel de l'histoire de sa victoire, une symbolique comparable à celle qui accompagne les signatures en 1918 et 1940 des armistices entre la France et l'Allemagne dans le wagon de Compiègne (dans l’Oise, au nord est de Paris.)

Avant l’unification de Jules César, il n’existait pas d’unité gauloise, mais des confédérations de « tribus. » On dénombre environ 200 tribus gauloises, qui pouvaient entrer en conflit les unes avec les autres. Elles n’hésitaient pas à se livrer une guerre sans merci et à se réduire les unes les autres en esclavage. Eventuellement, elles pouvaient conclure des alliances avec d’autres « tribus » ou même avec le pro consul des Gaules narbonnaise et aquitaine : Jules César.

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Cette définition d'une Gaule unifiée et distincte de la Germanie ne va pas de soi. Comme narrative du pouvoir, elle relève forcément d'une construction idéologique initiée par le supposé César.  C'est dans ce cadre qu'intervient le problème de la localisation d'Alésia, théâtre de la reddition du Vercingétorix.

 

Alésia : le problème de la localisation

alesia-_jura.jpg

source: https://www.alesiajura.fr/histoire.html#img_544

le 27 novembre 1998 est paru au Journal Officiel un arrêté du ministère de la culture et de la communication qui raye Alise-Ste-Reine de la liste des « sites d'intérêt archéologique national » en tant que théâtre de la bataille de -52.

http://fr.soc.histoire.antique.narkive.com/uNsnWh1o/alesia-n-interesse-plus-personne-suite

 

Association Alésia-André Berthier

Centre d’étude et de documentation sur l’Alésia jurassienne

https://www.alesiajura.fr

Archives André Berthier relatives à sa découverte localisant Alesia à Chaux-des-Crotenay dans le Jura

http://berthier.archeojurasites.org/

 

Le film de Thierry Secretan permet d'établir la trame historique qui verra se construire le mythe. Nous proposerons, en observant les cartes, une raison pour expliquer l'impérieuse nécessité de déplacer le site d'Alesia plus à l'ouest:

 

César exagère - un film de Thierry Secretan - 2003 :

 

 

https://www.dailymotion.com/video/x8telk

 
La modernité du mythe:

- 1852 : Après le coup d’Etat, Louis Napoléon Bonaparte (Napoléon III) décide de faire écrire une biographie de Jules César et se lance à la recherche d’Alésia. Après Louis XIII et la découverte des tombeaux mérovingiens, on assiste à la renaissance de l’archéologie et de l'historicisme. Napoléon le petit, comme l’appelait Victor Hugo, décide par décret impérial de localiser la dernière bataille du Vercingétorix (titre militaire signifiant le grand général des armées) sur le site d’Alise Sainte-Reine en Côte d’or (Bourgogne).

- 1868 : inauguration du musée des antiquités nationales à Saint Germain en Laye, où sont exposés les objets découverts sur le site. Mais la liste des objets découverts en Bourgogne est très problématique. Un inventaire des pièces du musée de 1878 rédigé par l’aide de camp de Napoléon III, Eugène Stoffel, nommé pour „accélérer“ les résultats des fouilles, indique que sur les 650 objets recensés, 155 viendraient peut-être de Gergovie en Auvergne : “probablement Alise mais peut-être Gergovie“ !!

vercingetrix_statere.png

Le doute sur l'origine des objets concerne également le fameux statère d’or portant la mention Vercingétorix. Présenté d’abord à l’empereur comme un original découvert à Alise, J-B. Colbert de Beaulieu et G. Lefèbre prouvèrent en 1963 que la pièce de monnaie, originaire de Gergovie en Auvergne, avait été achetée aux enchères quelques jours avant l’inauguration du musée.

https://www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_1963_num_21_1_2381

L'origine du mythe:

9ème siècle – manuscrit de l’abbaye de Fleury (région d’Orléans, dans la ville de Saint Benoit sur Loire) – le plus ancien manuscrit de la „Guerre des Gaules“ de César, rapporté par les moines au 7ème siècle lors d’un voyage au Mont Cassin afin d’en ramener des reliques de Saint Benoit :

Alesiam quod est oppidum mondubiorum“

oppidum : une fortification militaire, les remparts entourant éventuellement un urbs. César décrit un Urbs protégé par un oppidum et estime la population gauloise à 80 000 (sa propre armée, l’armée de secours, un total de plus 200 000). Cet Urbs est décrit par Diodor de Sicile, un historien contemporain de César comme „la plus magnifique cité des Celtes.“

 

Les traces archéologiques sont plus nombreuses. Elles montrent que la Gaule, à la veille de la conquête romaine, est un pays d'alternances de forêts, de plaines cultivées, de bocages et de cités fortifiées, sillonnés de routes, pour certaines empierrées, donc d'un espace densément mis en valeur. L'archéologie aérienne, a montré que des milliers de fermes gauloises (nombreuses petites fermes « indigènes » mais aussi certaines villas gauloises aussi étendues que les futures villae gallo-romaines) quadrillaient le territoire. Les fouilles réalisées sur le terrain, par exemple à Bibracte, ont mis en valeur une structure urbaine complexe et élaborée.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaulois_%28peuples%29

 

Les Mandubiens. Mais, alors que les Celtes sont parfaitement connus et décrits par les historiens antiques, cette tribu gauloise, sur le territoire de qui le site d'Alésia serait localisé, reste plus que mystérieuse et aurait totalement été éradiquée puis réduit en esclavage après la victoire romaine : "Placée entre la ville et les Romains, et ne trouvant de refuge d'aucun côté, elle périt misérablement". Pour le reste des hommes et des combattants, César indique dans Bellum Gallicum, Livre VII, Chap. 89 "Il met à part les prisonniers éduens et arvernes, pensant essayer de se servir d'eux pour regagner ces peuples, et il distribue les autres à l'armée entière, à titre de butin, à raison d'un par tête."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mandubiens

Doit-on soupçonner la volonté des moines du 9ème siècle de chercher à passer sous silence le peuple gaulois désigné par César : les Séquanes (localisés sur l'actuelle Franche-Comté, et pas en Bourgogne, occupée alors par les Eduens) ou faut-il d'avantage considérer que les Mandubiens constitueraient un clan du peuple séquane ?

Il faudra attendre une nouvelle traduction de la "guerre des Gaules" en 1485, pour que les Mandubiens réapparaissent, soudainement localisés en Bourgogne par le moine Robert Gaguin.

Cette localisation en Bourgogne semble très étrange quand on se souvient que les habitants de Mandeure sont encore appelés aujourd'hui les Mandubiens. Même si nous quittons alors le Jura pour nous rapprocher des Vosges, nous restons ancré sur le territoire des Séquanes ! Ne nous étonnons alors pas plus de lire, chez Diodore de Sicile, que le grand Hercule lui-même, aurait fondé Alésia. On imagine effectivement la grandeur de cette ville des Mandubiens, puisqu'elle recèle le plus grand théâtre de toutes les Gaules !

 

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9%C3%A2tre_antique_de_Mandeure

 

A l'instar des moines qui le précédaient, Robert Gaguin célébrait le pouvoir du roi des Francs, Charles VIII. Par une comparaison flatteuse avec Jules César, le moine Gaguin affirmait l'existence d'un nouvel "Etat national", fondé par Charles VIII, qui intégrait la Bretagne au royaume des Francs grâce à son mariage avec Anne de Bretagne en 1491.

"C’est en effet sur La Guerre des Gaules, traduite en 1485 par Robert Gaguin, que s’est fondée la pensée géographique nationale. En latin, Gaguin utilise indifféremment Gallia et FranciaGallus et Francus pour affirmer la continuité, qui lui paraît essentielle, entre la Gaule et la France de son temps."

D. Nordman, Frontières de France : de l’espace au territoire, xvie-xixsiècle, Paris, Gallimard, 1998, p. 46-48. M. Pastoureau, « Entre Gaule et France, la “Gallia” », dans M. de Watelet (dir.) Gérard Mercator cosmographe, Anvers, Fonds Mercator et Paribas, 1994, p. 317-333.

Cité par Monique Pelletier, Cartographie de la France et du monde de la Renaissance au Siècle des lumières. Disponible en ligne : http://books.openedition.org/editionsbnf/1062?lang=fr#ftn3

Cependant, l'idée de "continuité" entre "Gallia" et "Francia", est certainement plus à déceler dans l'épistémologie paresseuse de Daniel Nordman, que dans les secrets desseins du moine Gaguin. Le mariage, autant que le coup d'état, fournissent de brillants exemple de cette rupture décrivant les passages subits d'une époque à l'autre:

 en 997, l'union entre le Franc Robert II et Berthe la Burgonde, donnait naissance à la forme canonique du titre Francorum Rex. Pour cette raison, et malgré l'absence de toute confirmation documentaire, certaines catégorisations considèrent Robert II comme le premier "Roi de France." Suivant la même logique inconsciente, certains auteurs imaginent que le titre de "Roi de France" apparaitrait en 1204, après la conquête de la Normandie par Philippe II. En 1340, le Plantagenêt Edward III devenait Rex Francie en s'alliant la Flandre. D'une manière documentée, il est difficile d'observer l'apparition historique du titre de Roi de France en 1633, sans la lier au coup d'état du 25 février 1633, la reprise brutale des sceaux et l'emprisonnement du Garde des Sceaux de Châteauneuf.

Mais  un épineux problème se dresse pour que la comparaison entre les deux monarques puisse fonctionner. En effet, à l'époque de Charles VIII, le Jura des Séquanes n'est pas une province du royaume des Francs. Localisé en Franche-Comté actuelle, en vert sur la carte ci-dessous, le Comté de Bourgogne fait partie de l'empire de Maximilien d'Autriche :

 - 50  : la Gaule de Jules César

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1500 : la France de Charles VIII

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Pour que Charles VIII puisse se comparer à Jules César, maître de toute La Gaule, Robert Gaguin déplaça Alesia d'une grosse centaine de kilomètres plus à l'ouest, du bon côté de la frontière.

C'est à ce prix que le roi des Francs devint le nouveau bâtisseur de l'unité de son royaume, à l'image du nouvel ancêtre qu'il avait reconstruit.

Charles VIII ou Charles le Téméraire?

Le commentaire de Marie Hélène Teisnière dans le reportage de Thierry Secretan, laisse entendre que Charles le téméraire, chef de l'Etat et Duc de Bourgogne, mort en 1477, fût bénéficiaire d'une traduction de la Guerre des Gaules dès 1475. Robert Gaguin sera le premier à assimiler le domaine des Mandubiens à la région d'Alise Sainte Reine en destinant sa traduction de 1485 :

Au très chrétien et très excellent prince Charles huitième

de ce nom roi de France"

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111278r?rk=21459;2

Cette exclusion du site archéologique de la comté, permet d'ancrer la souveraineté du duché de Bourgogne du côté de la France, depuis la mort de Charles le téméraire (1477.)

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LE DEBAT,Alésia: la bataille continue

Frank Ferrant, Benoît Bertrand Cadi, Laurent Olivier, Alain Houpert


Diffusé le 20/11/2010. Durée : 43 minutes.

By publicsenat

 


LE DEBAT,Alésia: la bataille continue by publicsenat

 

De la création du "barbare" par un élu "burgonde"

 

A partir de la 14ème minute, le débat problématise la définition du "barbare." Les participants admettent que la conception commune du "sauvage" est un mythe grotesque.

Alain Houpert, décrit le mythe fondateur de la nation française, figée par Napoléon III autour de la figure héroïque du Vercingétorix. L'élu bourguignon en vint à prétendre que le "barbare" serait un attribut caractérisant les peuples au de-là le Rhin et les distingue des civilisés "Gaulois."  Ici le mensonge recourt à la diffamation. De réputés "Germains", auraient attaqué Rome, sauvée in extremis par les fameuses oies du Capitole ! Je conseillerais à l'élu bourguignon de vérifier auprès des membres du club de rugby de Brive-la-Gaillarde s'ils considèrent Brennus comme un barbare germain !

Les échanges culturels entre états voisins sont innombrables. Les contacts entre les individus et les familles sont constants. Vercingétorix ayant par exemple,  fait ses "études" à Rome."

il faudra se demander, en suivant une logique d'une guerre entre les clans de l'oligarchie romaine,  à quel point le Vercingétorix, cette énigme dont le nom a été gommé des pages du temps, aurait pu servir, d'une façon coordonnée, les intérêts de Pompée dans la guerre qui l'opposait à César.

Le discours des intervenants prenant part à l’émission de publicsenat, peut laisser effectivement entendre que ce mystérieux Vercingétorix, réputé fils du roi d’Arverne, traité de hors-la-loi par César, ne fût qu’un agent provocateur de l’étranger, chargé d’assurer le lobbying en faveur de Pompée, unifiant les tribus antagonistes autour de pots-de-vin généreusement distribués...

 

La conquête militaire impose sa définition "gauloise" au nouveau territoire qu’elle vient de délimiter. La Gaule prend naissance par la conquête. Eut-elle été unifiée par la résistance du Vercingétorix, alors il faudrait encore y voir les agissements de l’étranger.

Il ne préexiste aucune réalité d'une limitation géographique correspondant à l'étendue d'une administration de la Gaule.

Il y a un existentialisme des territoires conquis, c'est par leur conquête qu'ils deviennent "nation."(et par définition hostile à la "nation" du conquérant) : 

En gommant cette mythologie d'une identité territoriale par essence et préexistant à sa "conquête", on effacera l'apparence "national" du phénomène historique. Il s'imposera alors comme une lutte des classes, opposant une oligarchie internationale à un Tiers-Etat réduit techniquement à une dimension plus locale. 

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Repères chronologiques:

CONQUÊTE ROMAINE DES GAULES

 

— 475 environ  Deuxième Âge du fer : culture de La Tène.

Début du ive siècle avant notre ère  Les troupes du Gaulois Brennus prennent la ville de Rome.

Depuis le sac de Rome en - 390, symbolisé par l’anecdote des oies du Capitole, les guerriers gaulois inspirent aux Romains une peur panique.

Fin du iiie siècle-début du iie siècle avant notre ère  Conquête de la Gaule cisalpine (Italie du Nord) par les Romains.

À partir de — 125  Conquête de la Gaule transalpine (actuels Languedoc et côte d'Azur) par les Romains.

— 59  Loi confiant à César un grand commandement proconsulaire sur les Gaules et l'Illyrie.

— 58  Victoires de César sur les Helvètes en Bourgogne et contre les Germains d'Arioviste en Alsace.

— 57  Victoires sur la Sambre et sur l'Aisne contre les Celtes belges.

— 56  Victoire navale contre les Vénètes en Bretagne ; conquête de l'Aquitaine.

— 55  Expéditions au-delà du Rhin et de la Manche.

— 53-— 52  Insurrection générale menée par Vercingétorix ; victoire des Romains à Alésia en — 52.

— 51  Rédaction des Commentaires sur la guerre des Gaules par César.

 

Xavier LAPRAY, « CONQUÊTE ROMAINE DES GAULES - (repères chronologiques)  », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 9 avril 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/conquete-romaine-des-gaules-reperes-chronologiques/

César le conquérant de la Gaule

Ajoutée le 17 mars 2014 par ramazan ucar

 

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Falaise indécise                        Hôpital gris                              Lanterne rouge

                                              Mouettes fluviales

Ville rasée                                Ville pilée                                 Ville concassée

                                              Ruines générales

Oiseaux maritimes                    Vols examinés                          Émigrants divers

                                              Teintes hivernales

 

                                               Retour au pays

                                               petite magie

                                               l’odeur de l’absinthe

                                               Il passe parfois

                                               dans les rues éteintes

                                               un fantôme lourd

                                               de plaintes

Vols examinés                           Villes émigrées                          Vols séquanes

                                               Teintes hivernales

 

 

Raymond Queneau. Morale élémentaire. 1975

 

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Source des cartes :

https://sanderusmaps.com/our-catalogue/antique-maps/europe/general-and-large-regions/ancient-europe-by-abraham-ortelius

source : http://www.royalement-votre.com/cartes/1500s.jpg

 source : http://www.cosmovisions.com/histGaule.htm

source: https://www.alesiajura.fr/histoire.html#img_544

Bibliographie et sitographie :

Centre d’étude et de documentation sur l’Alésia jurassienne

https://www.alesiajura.fr

Danielle Porte : L'imposture Alésia, l'imaginaire de l'archéologie. 2010

https://books.google.cz/books?id=ONKySvJNzvAC&printsec=frontcover&dq=l%27IMPOSTURE+AL%C3%89SIA&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiJuaTh9rPUAhWJI8AKHVwNCnsQ6AEIJjAA#v=onepage&q=l%27IMPOSTURE%20AL%C3%89SIA&f=false

Site de Jean-Pierre Picot  :

http://www.alesia-retrouvee.fr/

25 archéologues répondent aux défenseurs de « l’Alésia » du Jura :

http://linteati.hypotheses.org/77

Michel Reddé : Introduction : Alésia et la mémoire nationale française. 2009

https://journals.openedition.org/anabases/99#bodyftn10

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Sylvia Nieto-Pelletier : Le Portrait monétaire gaulois : les monnayages du Centre de la Gaule (IIIe‑Ier siècles a. C.)

https://journals.openedition.org/etudesanciennes/501

Le statère d'or de Vercingétorix :

https://www.sacra-moneta.com/sacramon/images/Capture-decran-2019-10-05-a-220232.png

 

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193 : l'année des cinq Empereurs

https://www.fr-tul.cz/clanky/histoire-de-france/193---l-annee-des-cinq-empereurs.html

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Première mise en ligne: 23/8/2012 

Dernière mise à jour : 26/01/2023

 

 

 

 

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